Compte rendu de mes échanges avec des citoyens qui étaient présents à cette initiative préélectorale.

Le 9 novembre 2019 les habitants ont été accueillis à l’angle de l’impasse Auboin avec la rue Cécile Vallet par Isabelle Spiers, Maire-adjointe déléguée à l’Urbanisme et à l’Esthétique urbaine et Mariam Danwily, déléguée de quartier. Avant le départ pour « une marche exploratoire » dans leur quartier, les quelques habitants présents sont accueillis dans un stand à la gloire du maire Patrick Donath absent  en ce début de matinée mais là quand même grâce à une grande photo accompagnée d’une banderole « Le maire à votre écoute ».

Une fois les cafés et jus d’orange servis et bus, la marche commence, chacun essayant de se coller au plus près de la responsable pour tenter de faire entendre ses revendications. La voix de Madame Spiers se voulant en intimité avec son interlocuteur ou son interlocutrice, les oreilles des autres doivent se contenter d’essayer de glaner quelques  informations. Mais surtout les marcheurs échangent entre eux sur le malaise qu’ils ressentent face à une densification brutale et sans précédent de leur quartier autrefois pavillonnaire.

Densification qui est présentée comme positive en soi mais que la plupart des habitants mettent en regard des services publics qui ne suivent pas. L’unanimité se faisant autour des problèmes récurrents du RER B quand à une surfréquentation  qui rend les trajets de plus en plus inconfortables et aléatoires compte tenu du nombre de pannes. La seule maternité de Bourg La Reine a été violemment détruite pendant les canicules à répétition de l’été. L’étroitesse des rues se trouve encore aggravée par l’énormité des chantiers qui occupent désormais le bien commun que sont les espaces de circulation. C’est le cas rue du dineur, rue Elie Le Galais et surtout rue Thilloy. Certains se plaignent des écoles saturées. Le problème du stationnement pour les habitants faisant l’unanimité de même que la disparition d’espaces verts au profit d’une bétonisation non maitrisée. Madame Spiers trouve en général les mots de l’expertise et du chiffre  pour  répondre aux angoisses des habitants face à ce qu’ils vivent comme une grande violence de leurs conditions de vie et de l’anticipation de leur avenir, justifiant sans hésitation  les choix  de la mairie à la faveur des promoteurs.

Une revendication  a été souvent exprimée ; pour quelles raisons le quartier du Petit Chambord est-il épargné de telles blessures urbaines ?

Cette marche exploratoire a été ensuite rejointe par le Maire et s’est terminée comme elle avait commencé  mais cette fois-ci avec deux Patrick Donath, l’un en photo, l’autre en vrai.

Nombre d’habitants ont profiter de cette initiative pour échanger leurs adresses et coordonnées téléphoniques afin de pouvoir mieux s’organiser pour faire valoir leurs paroles et l’expression de leur mécontentement.