Depuis plusieurs mois les rénovations de nos rues, entrainent un changement de leurs lampes d’éclairage.

Après être intervenu pour la rue des Cottages contre-exemple parfait de ce qu’il ne fallait pas faire, il m’a été répondu que les prochaines seraient bien mieux traitées.

Donc j’ai attendu, depuis prenons en exemple notamment les rues Le bouvier et du Panorama qui ont été « rénovées ». Bien que mieux traité pour les cônes d’éclairement l’ambiance que donne la température de couleur des lampes est blanche et froide.

Alors pourquoi changer ? Réponse : nous ferons des économies sur la facture d’électricité !
Pourquoi pas me dis-je. Merci de me donner l’étude qui vous a permis de déduire cette affirmation. Question posée depuis plusieurs semaine tant en commission qu’en séance public du Conseil Municipal, mais bien sûr comme ma sœur Anne je ne vois rien venir. Dans ce genre de décision les sentiments des uns et des autres ne doivent pas prendre le pas sur un calcul simple investissement/économie réalisé. Hors si nous avons a peu près le cout des investissements, nous n’avons pas le montant des économies soit disant réalisées. Je crains même que personne ne l’ai !

Las d’attendre, je prends mon clavier et cherche sur internet divers études sérieuses sur le sujet dont voici quelques résultats édifiants :

  • Source Association Française de l’éclairage – Association à but non lucratif représentant la France dans les instances de normalisation nationales et internationales, l’Association française de l’éclairage (AFE) est une association dont les recommandations sont utilisées comme référence dans le Code du travail, les textes officiels et les appels d’offres. Ses adhérents, collectivités et professionnels, gèrent plus de 5 millions de points lumineux en éclairage public.

Un calcul économique de coût de maintenance et de coût de consommation conduit à un bilan économique très défavorable pour les luminaires à LED qui consomment entre 2,5 à 5,3 fois plus que la meilleure des solutions utilisant des lampes à décharge. Il serait erroné de penser que cette augmentation de consommation est compensée par l’économie résultant d’une meilleure maintenance et d’une durée de vie plus élevée des LED. En effet, après 36 000 heures (soit 9 ans de fonctionnement) il faut changer tout le bloc à LED, voire tout le luminaire, ce qui représente un coût considérable. Rappelons que la durée de vie d’un luminaire est de 25 à 30 ans. Le bilan de consommation et de maintenance sur la durée de vie globale de l’installation est de 2,5 à 5,2 fois plus onéreux en LED.


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  • Source

    Conclusion de l’étude comparative.L’étude menée ici ne tient pas compte du coût d’installation des différentes solutions mais du coût énergétique d’utilisation.  Nous avons opté pour la comparaison de différentes sources d’éclairage avec le même luminaire. Dans le cas d’une utilisation sans diminution de puissance, les simulations tendent à privilégier la solution « iodures Métalliques » car plus performante au niveau de l’efficacité énergétique. La solution « LED » permet d’obtenir une durée de vie trois fois supérieure avec une consommation énergétique bien supérieure (55%).Dans le cas d’une réduction de puissance, la solution « iodures métalliques » permet de réduire la puissance lumineuse de 50% en économisant 40% d’énergie. La réduction de puissance, pendant les heures de la nuit où le trafic est pratiquement inexistant, permet une économie non négligeable (32% pour une réduction de puissance pendant 52% du temps de fonctionnement).C’est dans le domaine de la réduction de puissance que la solution LED se démarque. L’utilisation de dispositifs de détection de présence des piétons permet une réduction d’énergie de 70%. Associé à une réduction de puissance de 50% sur la zone chaussée l’économie peut atteindre 44%.

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    La page de référence : http://jltimin.free.fr/module_EE3_2.html

 

  • Source : Logo Decision-achats.fr
    Eclairage public: le bilan mitigé des leds
    Si la technologie de la diode électroluminescente (led) s’impose peu à peu pour les illuminations de Noël ou la mise en valeur de monuments, elle est loin de constituer, pour l’ensemble de l’éclairage public, une alternative globale aux systèmes actuels dits «à décharge».

Témoignage «Seuls les produits bas de gamme semblent moins énergivores»
Habituée à recourir aux leds pour faire scintiller ses décorations de Noël et mettre en valeur ses bâtiments, la Ville de Toulouse a décidé, cette année, de tester l’efficacité de ces produits en matière d’éclairage urbain. «Sur les 67305 points lumineux de la ville, fonctionnant traditionnellement avec des appareils au sodium haute pression ou à iodure métallique, nous en avons équipé une vingtaine avec des leds», explique Joël Lavergne, responsable du service éclairage public de la Ville rose. Pour conférer à cette étude une plus grande valeur ajoutée, différentes gammes d’appareils à leds ont été analysées, des plus qualitatives aux plus bas de gamme, généralement importées de Chine. La commune a testé ces installations dans divers endroits stratégiques aux conditions et niveaux d’éclairement variés: quartier piétonnier, rue dortoir peu passante, route en sortie de ville… Premier enseignement: si les leds s’avèrent efficaces pour réduire la pollution lumineuse, c’est-à-dire les flux dirigés vers le ciel, leur performance énergétique est loin d’être aussi satisfaisante. «Dès qu’elles fonctionnent avec des niveaux d’éclairement acceptables, conformes à la norme EN 13201, les leds consomment autant d’énergie que les systèmes traditionnels, reprend Joël Lavergne. Seuls les produits bas de gamme semblent moins énergivores, mais leur qualité d’éclairage est bien inférieure.»

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MES CONCLUSIONS

Donc à partir de 3 sources crédible venant de milieu différent les nouveaux choix de la mairie en matière d’éclairage ne semble si évident que ce que nous entendons. Auront nous une étude sérieuse, autres que celle fournie par les vendeurs de LED ?
De toute façon et je constate plus que souvent qu’il suffit qu’un conseiller municipal n’étant pas dans la « majorité » exprime un point de vue pour que celui-ci soit considéré comme une expression d’opposition. De fait aucune expertise à part celle du maire n’est recevable ! Sans expert comment rester majoritaire, voilà bien le fond de l’affaire.

Car pour tous les sujets d’abord l’exécutif municipal décide des solutions et après on mobilise les élus de la majorité et les agents de la ville pour défendre la solution quel qu’en soit le fondement.