Un journal plein d’évènements et de photos !

Mais pas une photo avec un membre de l’opposition municipale. Comme il doit être dur de trier en permanence les nombreuses photos prises lors des évènements de la ville. Pour ma part étant présent à de nombreux évènement, je suis toujours absent des photos. Plutôt que faire des lignes sur la démocratie et le respect des élus de l’opposition, qui soit dit en passant font plus de voix que la majorité.
50,25% pour les 2 listes d’opposition et 49,75% pour la majorité actuelle.
De là à monopoliser le journal de la municipalité il y a un peu d’abus !

Alors prenons le parti d’en rire !

 

Bourg-la-Reine Magazine digne héritier de la PRAVDA

Photo d’un discours de Lénine avant et après le bannissement de Léon Trotsky


Même  chose sur cette photo


 

Démonstration de ce que pourrait faire la majorité !

Photo faite à l’arbre de Noël de la Croix Rouge de Bourg-la-Reine.

En cas de mauvaise consigne ça pourrait donner cela…Mais faut pas rêver !


 

Je profite de cette tribune compte tenu du soutien public de Denis PECHANSKI (qui a incarné la gauche socialiste à Bourg-la-Reine pendant plus de 10 ans) à Emmanuel MACRON pour publier plusieurs informations sur cette candidature que je considère issue de la droite libérale.
Par ailleurs verrons-nous un militant socialiste faire la campagne de Benoit HAMON à Bourg-la-Reine ?
Nous vivons une période étrange ou chacun tombe du coté où il penchait depuis longtemps !

 

En effet pour moi Emmanuel MACRON ne saurait représenter la gauche.

 

Macron, le candidat de la droite libérale

Par Bruno Amable, professeur à l’université de Genève — LIBERATION 27 février 2017 à 17:26 (mis à jour à 18:08)

Baisse des dépenses de l’assurance-maladie, serrage de vis des chômeurs… Tel qu’il se profile, le programme social du leader d’En marche dessine une austérité inquiétante.

Les échéances électorales approchant, Emmanuel Macron a été amené à sortir du flou qui lui a permis de devenir un des favoris de l’élection présidentielle. Sa tactique à la Trump, consistant à dire tout et son contraire en espérant, parfois avec raison, que chaque électeur entendra ce qu’il veut, a rencontré ses limites. Quelques éléments diffusés dans la presse annoncent ainsi les grandes lignes de son programme.

On pouvait cependant les deviner en consultant deux textes : le rapport de la Commission pour la libération de la croissance française, plus connu sous le nom de «rapport Attali», commandé par Nicolas Sarkozy au début de son mandat, et pour lequel Emmanuel Macron a tenu la plume ; le rapport «Réformes, investissement et croissance : un agenda pour la France, l’Allemagne et l’Europe», coécrit par Jean Pisani-Ferry, responsable «du programme et des idées» du candidat.

Le premier texte proposait une longue série de mesures, dont une bonne partie de réformes néolibérales dogmatiques que Nicolas Sarkozy s’était empressé d’oublier après la crise de 2008. Le deuxième, plus récent, mettait en musique la stratégie de «réformes structurelles» censée amener Berlin à relâcher un peu la pression en matière d’austérité. Mais la position de l’Allemagne, exprimée par son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, dans une conférence aux Etats-Unis en 2015, était que la France se porterait mieux si on la forçait à faire ces fameuses «réformes structurelles».

C’est ce programme de droite libérale que Macron appliquerait s’il était élu. On comprend mieux alors l’opacité qui a accompagné les premières semaines de sa campagne à la mesure de la radicalité du projet. Outre une réforme de l’ISF à l’avantage du capital financier et des patrimoines élevés, ainsi qu’un plan d’investissement sans grande imagination ni ambition, le programme prévoit surtout une baisse des dépenses publiques. Là aussi persiste une ambiguïté. Reprenant une vieille rengaine de droite, Macron énonce que le «poids de la dépense publique» doit progressivement être ramené vers la moyenne de la zone euro, ce qui impliquerait selon lui de diminuer le ratio dépenses publiques sur PIB de 3 points. Ceci représenterait 60 milliards. Mais cette somme correspond à 3 points de PIB pour un an. Si on souhaite baisser progressivement de trois points le ratio sur cinq ans, le total des baisses de dépenses est, en adoptant les hypothèses de croissance de Macron, de l’ordre de 170 milliards.

En reprenant sa pondération, il faudrait donc baisser les dépenses maladie non pas de 15 mais de 42 milliards, et celles de l’assurance chômage de 28 et non de 10 milliards. Donc de deux choses l’une, ou bien le programme de Macron prévoit une austérité sévère qui va remettre sérieusement en cause le modèle social, ou alors son annonce de ramener le ratio dépenses publiques sur PIB vers la moyenne de la zone euro est totalement bidon. Mais cette dernière éventualité risque de déplaire au gouvernement allemand, sauf, peut-être, si les élections de septembre prochain voient une autre coalition gouverner à Berlin.

De toute façon, d’après les autres déclarations de Macron, le modèle social est bien en danger. Il veut réformer le financement de l’assurance chômage en supprimant les cotisations salariés et compenser cela par une hausse de la CSG. On sait bien que ce basculement des cotisations vers l’impôt n’est pas neutre du point de vue de l’économie politique. Vont ainsi contribuer au financement des personnes qui ne bénéficieront pas des prestations, et vont donc être a priori peu portés à la générosité, ce qui cadre bien avec la volonté de baisser les dépenses publiques.

Macron veut sortir du système «j’ai cotisé, j’ai droit à être indemnisé» et prévoit un «contrôle drastique» de la recherche d’emploi. Il souhaite la radiation d’un chômeur au deuxième refus d’une offre d’emploi ou d’une formation. Pour mémoire, le projet de Nicolas Sarkozy de 2007 prévoyait la radiation au troisième refus ; et encore, le chômeur était indemnisé à 90% du salaire précédent «aussi longtemps que nécessaire», une générosité très éloignée des plans de Macron.

Le flou est encore plus grand en ce qui concerne les retraites. Interrogé sur les plans du candidat samedi dernier sur l’antenne de France Info, Jean Pisani-Ferry peinait à fournir une réponse satisfaisante aux questions précises, notamment sur l’âge de la retraite. Il faudra attendre le mois prochain pour connaître les «réformes structurelles» en la matière. Il y a peu de chances qu’elles soient enthousiasmantes.

Bruno Amable professeur à l’université de Genève


La liste non exhaustive des soutiens d’Emmanuel Macron.

Des personnalités très fortunées

le milliardaire Xavier Niel, PDG de Free, copropriétaire du groupe Le Monde

Jacques-Antoine Granjon, PDG de Vente Privée

Marc Simoncini, PDG de Meetic

Christian Dargnat ( ancien haut dirigeant de BNP-Paribas

Mathieu Laine, fondateur de la société de conseil en stratégie Altermind

Catherine Barbaroux, ex dirigeante de l’Adie, association de microcrédit

Françoise Holder, les Boulangeries PAUL

Bernard Mourad, ancien banquier conseil de Patrick Drahi

Pierre Bergé, homme d’affaires Soutien financier du Parti socialiste. En 2010, il prend le contrôle du quotidien Le Monde, conjointement avec Xavier Niel (soutien de Macron) et Matthieu Pigasse (Soutien de Macron)

Des personnalités du monde des médias

Jacques Attali

Emmanuel Chain, producteur de l’émission Capital

Laurence Haïm, ex I-Télé

Alain Minc

Le jude Halphen

Genevieve de Fontenay

Des politiques:

Gérard Collomb le sénateur-maire de Lyon

Jean-Michel Baylet, Ministre, sénateur, député, Président-directeur général du groupe La Dépêche, président du Parti radical de gauche de 1996 à 2016

Daniel Cohn-Bendit

le député PS Richard Ferrand

le sénateur de la Côte-d’Or François Patriat

le député de la Manche Stéphane Travert

le député des Français de l’étranger Arnaud Leroy

l’ex-ministre et sénatrice de Seine-et-Marne Nicole Bricq

l’eurodéputée Sylvie Goulard, du Modem

l’ancien ministre sous Chirac Renaud Dutreil

Bernard Kouchner, ex mittérandiste, ex-sarkozyste

Jean-Paul Huchon, ex président du conseil régional d’Île-de-France

Corinne Le Page, ancienne ministre de l’Environnement d’Alain Juppé

Jean-Marie Cavada, président du mouvement Génération citoyens, ancien du Nouveau Centre

le député de Corse Paul Giacobbi qui vient d’être condamné à 3 ans de prison ferme pour détournement de fonds publics

Anne-Marie Idrac, Patronne de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, ancienne ministre de Chirac, ex-secrétaire d’État aux Transports dans le gouvernement d’Alain Juppé (1995-1997, secrétaire d’État en charge du Commerce extérieur sous Nicolas Sarkozy (2008-2010)

Serge Lepeltier (UDI), ancien maire de Bourges et ancien ministre de l’Écologie

Jean-Paul Delevoye, ancien ministre chiraquien de la Fonction publique

Par ailleurs, il semblerait de plus en plus qu’Emmanuel Macron est soutenu par François Hollande. Affaire à suivre.

Macron n’a rien d’un candidat en dehors du système.

 

 Jean-Pierre LETTRON